Comment le groupe EDF accompagne les PME et ETI
dans leur décarbonation

Conjuguer impératif écologique et opportunités économiques, tel est le sens de la « mission décarbonation » portée par le groupe EDF. La demande des entreprises pour décarboner leurs activités est en effet de plus en plus forte. Cela s’explique par le contexte écologique, avec les effets du dérèglement climatique qui s’accélèrent, mais aussi par la situation économique, marquée par la fluctuation des prix de l’énergie. La décarbonation est au croisement de tous ces enjeux. 

Mais pour les PME et ETI, engager une démarche de décarbonation peut se révéler complexe. Ces entreprises peuvent avoir besoin d’un accompagnement spécifique et de proximité, avec l’intervention d’un interlocuteur qui connaît le territoire et même bien souvent déjà l‘entreprise. « Nous avons le même conseiller depuis le début des années 2000. Il nous a bien orientés dans le choix des solutions techniques et nous a également aidés à trouver des solutions de financement », confie Fabrice Guyonnet, Directeur administratif et financier de la Maison Collet. 

Fabricant de produits laitiers depuis cinquante ans, cette entreprise familiale a commencé à décarboner ses activités il y a quinze ans. Elle a d’abord cherché à optimiser ses processus industriels, principalement autour de la récupération de calories. Le principe : récupérer du chaud pour faire du froid et inversement. 

En 2020, elle a également déployé des solutions digitales sur un de ses sites, le transformant ainsi en « usine 4.0 » optimisée énergétiquement. Et, depuis 2019, elle installe des panneaux photovoltaïques sur ces trois sites dans l’optique de faire de l’autoconsommation. Sur les deux sites déjà équipés, le solaire permet de couvrir de 20 à 25 % des besoins locaux en énergie. 

« La Maison Collet est un pionnier de la décarbonation qui a su maintenir son engagement dans la durée », résume Laurent Bouillet, Responsable commercial EDF Marché d’Affaires-DCR Auvergne-Rhône-Alpes, qui conseille l’entreprise depuis plus de vingt ans. Il souligne également que ce projet a été en partie financé grâce à des subventions publiques. « Nous leur avons notamment présenté les possibilités des CEE, qui ont permis de pousser le projet plus loin que prévu. »  

UN SERVICE CLÉS EN MAIN

Même retour d’expérience pour la société James, charpentier-bâtisseur depuis 1950. « Quand nous avons entamé notre démarche de décarbonation avec les équipes d’EDF, elles connaissaient déjà notre activité, ce qui a facilité le projet », observe Olivier Rats, DG de l’entreprise. 

En 2022, James était confronté à un potentiel triplement de sa facture énergétique. Il a donc cherché à décarboner ses activités, tout d’abord en travaillant sur les comportements des collaborateurs, comme veiller à éteindre systématiquement la lumière dans les bâtiments le soir ou ne pas mettre en marche les machines en même temps. 

Deuxième étape : passer 100 % de l’éclairage des bâtiments à la technologie LED. Enfin, cette année, James déploie une solution d’autoconsommation solaire avec EDF ENR. L’idée est d’installer des panneaux photovoltaïques sur une partie de ses toitures afin de couvrir environ 30 % des besoins en énergie. Finalement, le triplement annoncé en 2022 devrait être effacé dès 2024, grâce à la décarbonation.

« EDF nous a aidés à transformer une crise en opportunité », estime Olivier Rats. Ses équipes nous ont conseillés sur les solutions à mettre en place, puis nous ont accompagnés dans leur mise en œuvre. Pour le volet photovoltaïque, EDF ENR a pris en charge la fourniture des panneaux, leur installation et leur maintenance. Il s’agit donc d’un service clés en main. »   

Selon le conseiller EDF de James, l’entreprise peut être considérée comme un des précurseurs de l’approche globale de la décarbonation avec un projet intégrant à la fois des changements de comportements, de l’optimisation de processus industriels et la mise en place de solutions techniques comme l’éclairage LED et l’autoconsommation solaire. « A l’origine du projet, il y avait juste l’idée de déployer des panneaux photovoltaïques. Puis nous avons décidé ensemble d’aller plus loin », souligne Christophe Mura, Chef de projets chez EDF. 

Selon les deux dirigeants, il n’y a désormais plus de raison d’hésiter pour engager une démarche de décarbonation. « Il faut avoir une vision sur le long terme et une démarche de décarbonation est un moyen de capitaliser sur l’avenir », avance Olivier Rats. « Chaque mois qui passe, je regrette de ne pas avoir engagé cette décarbonation plus tôt », conclut pour sa part Fabrice Guyonnet.